La rencontre avec le président de la Fédération des Églises protestantes réformées, Gottfried Wilhelm Locher, me donne l'occasion de réfléchir, sans prétentions, une fois de plus aux questions théologiques. Je dois commencer par dire que je n'ai pas particulièrement reçu une éducation religieuse. Mon père était catholique, ma mère protestante. Mon grand-père maternel réformé, Suisse de l'étranger, ne voulait plus beaucoup entendre parler du bon Dieu après avoir été sapeur-pompier à Königsberg en Prusse orientale, puis vécu l'enfer dévastateur du front de l'Est pendant la Deuxième Guerre mondiale comme aide civil dans les lignes de ravitaillement. Il est revenu en ...
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